Un peu d'histoire...

Un peu d'histoire

Par Frederic Vernassier, publié le lundi 6 janvier 2020 12:37 - Mis à jour le mercredi 8 juillet 2020 09:21

L’origine du nom de l’établissement

Le Lycée doit probablement son nom à Louis Prince de Condé, dit « Le Grand Condé », grand capitaine de Louis XIV. Celui-ci ayant réclamé la Franche-Comté, la guerre éclate, et Condé mène la campagne.

Le 8 février 1668, Besançon capitule et Condé y fait son entrée, salué par des salves d’artillerie.

Trois mois plus tard, le traité d’Aix-La-Chapelle restitue Besançon au Roi d’Espagne et il faudra la 2ème guerre en 1674 pour régler le sort de la Comté qui deviendra définitivement française en 1678 par le Traité de Nimègue.

 

 

La place Marulaz

Cette place s’est d’abord appelée Place du Rondot Saint- Jacques, du nom de l’hôpital que les chanoines de la Madeleine avaient édifié dans le quartier en 1182, pour les pèlerins et les voyageurs se rendant à Compostelle. Quand cet hôpital fût transféré à Chamars, à la fin du XVIIème siècle et que Besançon devint le siège d’une école d’artillerie, l’architecte J. Querret du Bois fît bâtir, en 1743, une caserne pour loger ses troupes : la caserne du Royal-Artillerie (Lycée Condé).

En 1947, le Centre d’Apprentissage de Montrapon s’installe Place Marulaz. Les sections d’alors étaient différentes de celles d’aujourd’hui et répondaient à des besoins économiques tout aussi différents.

- Sections ménagères : ancêtres des sections bio-service d’aujourd’hui

- Sections coutures : Les élèves trouvaient ensuite des places chez les couturières, dans les grands magasins comme retoucheuses et dans les ateliers de confection (Weil à Besançon).

- Section cuisine : préparait les filles au CAP de cuisinière afin de travailler dans des maisons bourgeoises, dans les collectivités et quelquefois dans les hôtels. D’autres devenaient professeurs de cuisine, après quelques années d’expérience.

- Section Horlogerie : cette section est ensuite allée s’installer à l’Ecole d’Horlogerie (aujourd’hui le lycée Jules Haag).

En résumé, dans les années 50, les élèves du lycée Condé apprenaient des métiers traditionnellement féminins, métiers qui exigeaient une grande minutie. Elles devaient aussi apprendre à être des « ménagères accomplies », c’était le temps de la femme au foyer.


Actuellement

Aujourd’hui le Lycée Condé a bien changé ; c’est un lycée qui regroupe trois filières de formations :

- l’hôtellerie et restauration du CAP au BAC Professionnel

- les services à la personne du CAP au BAC Professionnel

- les métiers de l'alimentation avec le CAP Crémier Fromager