Années scolaires 2015-2017

La tête dans les étoiles

Par Frederic Vernassier, publié le samedi 21 mars 2020 12:37 - Mis à jour le dimanche 22 mars 2020 22:38

Vendredi, les élèves de seconde en « Accompagnement, services et soins à la personne » du lycée Condé de Besançon sortent de la salle de classe. Destination : le ciel, bleu pour l’occasion. Leur objectif : envoyer un ballon dans la stratosphère. Le lancer est prévu à 11 h 30 précises. Depuis septembre, c’est construction, mécanique, soudure, collage, et réflexion. Les élèves ont construit une nacelle bien équipée, pour enregistrer le plus de paramètres possible : des capteurs thermiques entourés de différents isolants pour voir si ces derniers impactent sur la mesure de la température. Un panneau solaire qui enregistre la luminosité. Un appareil photo qui s’enclenche toutes les 30 secondes grâce à un déclencheur fait maison réalisé minutieusement par les élèves. Bref, rien n’a été laissé au hasard. Un projet sélectif Margot et ses camarades peuvent se considérer chanceux : « Dix établissements seulement ont pu mettre en place ce projet dans la région, et une soixantaine au niveau national.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Derniers préparatifs pour Thibaut Hequette et ses élèves.

Cet organisme procède à une présélection et défend par la suite ses choix auprès du CNES. Ce dernier prend en charge la majeure partie du coût financier. Application du programme L’expérience se veut ludique et enrichissante. Le professeur laisse donc les élèves se débrouiller, et n’intervient qu’en cas de gros blocage. « L’autonomie est importante, elle incite à un plus gros investissement de la part des élèves. C’est à eux de trouver, bricoler, penser et faire marcher leur logique ». De plus, les paramètres enregistrés par l’expérience concrétisent le programme de physique, et la préparation du projet met en application le programme de mathématiques. Le CNES, centre national d’études spatiales, et porteur du projet, essaie de répartir équitablement les autorisations et se limite à trois projets maximum par département », indique David Geoffroy, du Pavillon des sciences de Montbéliard.

 

 

 

 

 

 

 

Le ballon et la nacelle juste avant le lâcher. Moment de joie mais aussi d’émotion

« 3, 2, 1… C’est parti, lâchez tout ! » Le ballon s’envole depuis l’école élémentaire de Thise, sous des salves d’applaudissements. Tout le monde lève la tête en même temps et dans la même direction. L’engin met peu de temps à ne devenir qu’un point dans le ciel. Avec une vitesse de 5 mètres par seconde, il monte vite. Reste un problème… Comment récupérer le ballon ? Le GPS inclus dans la nacelle permet à des radioamateurs de suivre sa route et d’aller la récupérer gracieusement pour les élèves. Dans le cas présent, il devrait retomber dans les Alpes, entre la Suisse et l’Italie. Bon courage aux radioamateurs sur le coup…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Margot et Kylian ont travaillé dur.

Vous pouvez ci-dessous trouver un article de presse sur cette activité pédagogique.

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